C'est plus de la moitié d'un tour du monde (circonférence de la terre à l'Équateur : 40075 km) et, alors que je roule toujours autant que possible sur les chemins de terre les moins fréquentés, les éléments de mon équipement se désagrège un à un.
Je suis maintenant au-dessus de 1500m d'altitude, sur le chemin de Lubango, et l'Angola est le paradis du camping: des paysages verdoyants à perte de vue, peu de villages, un ciel bleu en journée et une myriade d'étoiles la nuit. Si je campe, c'est aussi parce que je n'ai pas trop le choix. En ville, la moindre chambre miteuse sans salle de bain est à 50$ minimum.
Les policiers me contrôlent et font des rapports à chaque fois que j'ai la malchance de passer près de l'un d'entre eux, et les habitants sont effrayés et curieux plus que partout ailleurs. Souvent, les enfants ainsi que bon nombre d'adultes s'enfuient et se cacher dans les buissons quand ils me voient sur la route, laissant parfois tomber ce qu'ils transportaient sur leur tête en criant. Les motards font demi-tour quand ils me dépassent afin de voir «le chinois» une deuxième fois de plus près. Je n'ai jamais autant été appelé "Chinois" et considéré comme un OVNI.
Beau travail Bravo !
Avec les meilleurs voeux de l'Allemagne
RR
Heheh, wow fascinant 🙂