Alors que la température extérieur est tolérable, il fait beaucoup trop chaud pour dormir sous le toit métallique. Je me réveille plusieurs fois dans ma propre flaque de sueur, comme si j'étais un glaçon en train de fondre. Ces toits sont certainement moins cher, plus facile à construire et à réparer qu'un toit de chaume traditionnel de bonne qualité, mais il y fait horriblement quand on est en dessous.
Je laisse le joyeux et serviable Domingo à son travail et je commence ma traversée du pays d'ouest en est. La route principale reliant Bissau traverse les principales villes, Bafatá et Gabú. Dans les villages je repère un bon nombre de mauritaniens qui gèrent des boutiques assez petites, mais qui marchent très bien. Ces sont les seuls blancs que je vois ici. La Guinée-Bissau a une population de 1,6 millions d'habitants, dont 25 % vivent dans la capitale. La deuxième plus grande ville, Bafatá, en regroupe à peine plus de 20 000 et la troisième, Gabú, 15 000. Ce sont mes deux prochains arrêts.
Les mangues en Guinée-Bissau ont une couleur différente. Au lieu de passer du vert à l'orange et de l'orange au jaune, elles passent du vert au violet et du mauve au rouge. Juste mûrs, elles sont aussi délicieuses que leurs sœurs de Casamance. À un moment donné sur la route, je perds mon gant gauche que j'ai enlevé pour manger et je n'arrive pas à le retrouver. Il a probablement été ramassé par un de ces enfants qui courent dans les buissons en sous-vêtements et en sandales.
Je remarque également de nombreux Bissau-Guinéens parlent un peu le français. On m'a dit que beaucoup de gens se déplacent pour le travail entre la Guinée et la Guinée-Bissau, et cela aide probablement à ce que ce petit Etat de la taille de la Suisse, entourée de pays francophones, soit plus connecté. Il partage déjà la monnaie Franc CFA. De manière plus générale, la zone CEDEAO étant sans visa pour les citoyens, il y a beaucoup de migrations entre les pays ouest-africains. J'ai découvert que les six pays de la CEDEAO qui n'utilise pas le Franc CFA prévoient de passer à une autre monnaie commune. Bien que ce soit prévu pour 2015, je n'en ai jamais entendu parler autre part que sur internet.
Je trouve les gens du pays moins souriant que leurs voisins, mais ils sont toujours serviables. Ils ne demandent pas systématiquement de l'argent (dinheiro). Habituellement, ceux qui demandent dans la campagne sont les enfants, comme si c'était un jeu d'obtenir quelque chose de la part des blancs. Les femmes, peu importe l'âge, mendient parfois comme les enfants, de manière beaucoup plus directe et sans le sourire. Je me souviens avoir vu à un moment donné un panneau sur lequel on peut lire "Éduquez une femme, éduquez la nation”. Les enfants grandissent autour de leur mère, et les petites filles prennent part aux tâches domestiques (vaisselle, lessive), dès qu'elles le peuvent. Les seuls hommes adultes qui mendient sont les handicapés et les aveugles, et ils n'en font pas plus quand ils voient un blanc.
La route longue, droite et vide, que je suis, m'emmène à travers une jungle, avec des parcelles cultivées de temps en temps, quand les arbres laissent assez d'espace pour la culture. Les camions et les voitures vont vite et ils me doublent après avoir klaxonné pendant un certain temps en me rasant de très près, même quand il n'y a personne en face.
Les maisons sont toujours les mêmes : un seul grand bâtiment couvert par un toit de tôle ondulée. L'électricité n'est pas une option. Je n'arrive pas à atteindre Bafata aujourd'hui, mais j'arrive à un petit village, Bandanjan, à la croisée des chemins. La seule lumière vient de la station-service. Comme je ne souhaite pas prendre une des options d'hébergement en location, rares et chères, le jeune policier propose de me laisser dormir dans sa chambre.
Je décline l'invitation, car que je serai bien mieux pour dormir n'importe où ailleurs que sous un toit métallique en train de suer, et j'installe ma moustiquaire à l'entrée. On me donne un seau d'eau pour la douche, dans le caniveau juste devant la maison. La nuit est pratique pour se cacher, car il y a toujours quelqu'un pour vous voir quand vous prenez une douche. Cela n'empêche pas mon hôte de me présenter ses soeurs juste au moment où je suis en train de me déshabiller. Mais la nuit n'aide pas à voir dans quel endroit je prends ma douche, et c'est généralement à proximité des endroits crasseux où l'eau et les matières fécales stagnent. Hier, pendant la douche, j'ai senti quelque chose me grimper sur les orteils et les pieds. J'ai ne compris que plus tard, à la lumière du jour, que je me trouvais sur un tapis d'asticots. Je suis bien content d'avoir pris l'habitude de ne jamais me doucher pieds nus, mais toujours avec des tongues, et cela quelque soit l'endroit.
Je dors bien à l'extérieur, beaucoup mieux qu'à l'intérieur, et doit quitter la maison d'Idrissa très tôt, car il doit commencer sa journée de travail avec la police.
Je pédale quelques kilomètres pour sortir de Bandandjan avec la lumière du soleil sur le point de se lever. C'est magnifique et c'est aussi le bon moment pour prendre un café et des beignets frits sur le bord de la route.
Au moment de payer, je n'ai plus de pièces dans ma poche à pièces, plus de billets dans ma poche à billets. C'est étrange, car ce n'est pas facile de faire de la monnaie avec un billet de 10.000 CFA et je sais constamment quels genres de billets je porte sur moi. Je sors enfin de ma torpeur matinale quand je réalise que mon porte monnaie à été dévalisé.
Quand je dormais sous la moustiquaire à l'extérieur, mes affaires étaient dans la chambre de Idrissa, tout le temps fermée à clé. En colère que le vol se soit produit à l'intérieur de la chambre du policier, à qui j'ai donné un petit quelque chose alors qu'il me raccompagnait jusqu'à la sortie de sa ville, je refais les 3 km jusqu'à Bandandjan pour obtenir une explication. Je me rends compte que j'ai peu de chances de gagner quoi que ce soit en accusant la police de m'avoir volé et que je pourrais vivre avec la perte de 15€, mais je suis déjà en train de pédaler.
C'est la première fois du voyage que je me fait voler. Je me sens généralement très en sécurité dans les villages, et les gens sont généralement plus agréable et plus honnête que dans les villes. Et quand je suis le seul branco, rapidement vu par tout le monde, mon équipement et moi sommes l'objet de toutes les attentions et il est hautement improbable que quelqu'un essaierait de nous faire quoi que ce soit.
Quand je trouve le jeune policier et son père, le chef de la police, ils semblent aussi choqués que moi et de dépêchent de me rendre mon argent, trouvé dans la chambre même à l'intérieur de laquelle étaient stockées mes affaires. Ils s'excusent et me pressent de repartir. Je regarde vite fait qu'il ne manque rien d'important dans mes sacoches et je repars très confus, deux fois choqué, d'avoir été volé par la police et d'avoir récupéré mon argent aussi facilement.
Le temps que j'essaie de comprendre ce qu'il s'est passé et que je re-analyse les faits, j'arrive à Bafata, la deuxième plus grande ville de Guinée-Bissau. Je m'arrête pour boire une boisson fraîche dans un magasin mauritanien, où les choses sont assez chers. L'électricité est générée et distribuée de manière privée, donc elle est coûteuse. Personne en ville ne sait ce qu'est un bureau de poste ni où il se trouve. Certaines personnes pointent une direction, mais quand il semblerait que je me rapproche, je rencontre uniquement de l'ignorance.
Je peux comprendre que les gens ne sachent pas ce qu'est une carte postale. Cela représente quelque chose de purement touristique et le tourisme n'existe pas dans ce pays. Mais ne pas savoir ce qu'est un bureau de poste, ni ce qu'est le courrier ? Si j'essaie de l'expliquer, on me répond au mieux “oh, tu veux dire un email ?“.
Lorsque j'abandonne ma recherche de la poste et me dirige vers le vieux centre colonial de Bafata, je la trouve enfin par hasard. Le bureau est en partie occupé par une autre association, et je dois attendre que le directeur de la poste revienne.
Le directeur est de retour une heure plus tard. Il m'explique que "Vous savez,... le pays ne va pas bien,..."... et que, pour faire simple, il n'y a aucun service. Il semblerait qu'il n'y ait vraiment rien qui fonctionne dans ce pays. Ce bureau de poste est comme un vestige d'une ancienne civilisation. L'électricité fait partie du passé, si on s'en réfère au poteaux électriques cassés situés le long de la route, de même que l'eau courante, car toutes les maisons ont des salles de bains et des toilettes, avec la plomberie, mais elles ne fonctionnent qu'avec des seaux d'eau. Il en est surement de même pour les lignes de téléphonie fixe.
Si les gens ne sont pas encore au courant de ce qu'un gouvernement est censé faire pour son pays, pas étonnant qu'il n'y ait aucun intérêt pour la politique, pas d'espoir pour le pays. Parfois même, les gens ne comprennes pas pourquoi on devrait voter pour quelqu'un. C'est chacun pour soi de toute façon.
L'ancien poste de traite est situé au bord de la rivière et ce devait être un très bel endroit avant. Maintenant il est laissé à l'abandon.
À Bafata et dans tout le pays en général, il est difficile de trouver ces étals au bord de la route qui vendent de la nourriture à n'importe quel moment de la journée. Il y a plus de boutiques équipées d'un panneau solaire offrant une « charge de téléphone portable » pour 100 ou 150 CFA que de petites cantines. Je me retrouve à manger 3 petites baguettes (le pain a toujours été très bon depuis que j'ai quitté l'Espagne) et des sardines en conserve.
Après deux nuits de sommeil court et mauvais, le fait de manger rapidement une grosse quantité d'aliments ne pardonne pas. Je ne peux m'empêcher de faire une sieste dans un village.
Je me réveille pour terminer la route en ligne droite jusqu'à Gabu, la troisième ville de Bissau, située cinquante kilomètres plus loin. Il n'y a aucune raison de s'arrêter entre les deux, le paysage est magnifique mais monotone et il y'a pas de lieus dignes d'intérêt sur le chemin. Et contrairement à Bafata, Gabu n'a aucun bâtiment historique à offrir, mais beaucoup de magasins. Le centre de la ville elle-même est un marché étalé le long de cette même route menant en Guinée. L'asphalte a du diparaitre depuis longtemps maintenant et les trous ralentissent les voitures et les camions, contribuant ainsi au désordre ambiant.
Alors que les derniers rayons de soleil disparaissent, Domingo de Bissau me met en contact avec son frère Tony, et je peux rester chez ce dernier. Après le dîner, mes yeux commence à se fermer automatiquement. Malheureusement, ces longues journées de vélo au soleil ne me laissent pas beaucoup d'énergie pour discuter jusqu'à tard dans la nuit. Surtout une fois que mon estomac est rempli.
Je quitte Tony à Gabu après un autre réveil matinal. Mon café sera sans sucre. Pour en avoir, “alors vous devez prendre du lait“, me dit le propriétaire de la boutique. Car il n'y pas vraiment de sucre, mais seulement du lait condensé sucré.
Gabu marque la fin de la route pavée de Bissau. De Gabu jusqu'à la frontière avec la Guinée, la route est parfois une bonne piste, parfois de l'asphalte plus défoncé que plat, parfois une mauvaise piste. C'est très agréable de pédaler dans la végétation luxuriante, sur la piste rouge et en passant par les petits villages calmes.
J'ai mis mon cheche aujourd'hui. J'entends moins de "branco !" ou "turista !", mais je ne peux pas complètement me fondre dans le paysage de toute façon. Les gens à moto s'arrêtent pour me dire combien il est difficile de vivre en Afrique et qu'il y a trop de souffrances. “En Afrique y'a beaucoup de souffrance, si seulement je pouvais venir en Europe...”.
De mon point de vue, cycliste passant à basse vitesse devant des centaines de maisons par jour, la configuration que je vois le plus souvent est une grande famille assise à l'ombre, jouant avec les enfants, faisant la sieste ou me faisant des signes, à tout moment de la journée et n'importe quel jour de la semaine. Il y a probablement un homme appartenant à la famille qui travaille dur dans les champs ou en ville, afin que le riz ne vienne pas à manquer. Je ne vois pas beaucoup de souffrance, plutôt le contraire en fait. Chacun a une maison et je n'ai jamais vu d'enfant ou d'adulte mince comme un mannequin. On est loin des campagnes de pub qui demande des dons amener de la nourriture par exemple. Les gens, dans la campagne, n'ont juste pas beaucoup d'occupations. Il y a tellement de choses à faire et à développer, mais il n'y a pas d'emplois. Ce dont je suis témoin est le manque de moyens et de motivation, l'absence totale d'espoir dans l'avenir de leur propre pays, la croyance excessive qu'un jour ils vont se rendre en l'Europe et devenir riche et un fatalisme permanent, parce que si tout va bien ou mal (et la plupart du temps ça va mal), c'est parce que Allah/Dieu en a décidé ainsi.
Les prix pour les produits de base augmentent à mesure que je m'éloigne de Bissau. Je suis maintenant à Buruntuma, le poste frontière de sortie. Ici aussi, il y a un petit « no man's land » avant de rejoindre le poste frontière de la Guinée. C'est une très mauvaise route.
Je suis accueilli au milieu de l'après-midi au poste frontière de Kandika par un agent des douanes guinéennes en colère :
“Tu ressembles à un arabe et je n'aime pas arabes“.
J'ignore si les guinéens n'aiment pas les français non plus. On m'a dit plusieurs fois que la procédure de visa français imposée aux africains de l'ouest est vraiment méchante. Beaucoup de documents requis, une redevance de 60 € et un processus aussi tortueux et mystérieux que ceux d'Afrique. Sauf que ça se termine toujours par un refus, aucun remboursement et aucune explication. D'un autre côté, la plupart des africains de l'Ouest à qui j'ai parlé n'en ont rien à faire des règles des visas. Ils s'imaginent que recueillir l'argent pour le transport vers l'Europe et éventuellement les documents appropriés, leur ouvrira les portes d'un paradis, avec une durée de séjour illimitée et de l'argent facile.
Le gars en colère m'empêche de prendre des photos alors que l'autre policier était d'accord (heureusement j'en avais déjà avant qu'ils me voient). Celui la me demande :
“– D’où venez vous ?
– De Bissau.
– Non! D’où venez vous, après ?
– Ah … je vais à Koundara.
– OK.”
L'arrêt à l'office de police pour la procédure d'immigration est tout aussi drôle. L'agent doit remplir son livre d'entrées avec mes coordonnées. Il n'y a bien sûr aucun ordinateur ou n'importe quel système sophistiqué comme dans les aéroports, et c'est beaucoup mieux comme ça.
“Assoiyez vous. Donc votre nom est Jean-Baptiste Pierre... Et tous les autres aussi ? Il n'y a pas d'espace pour le reste.”
C'est ainsi qu'il a enregistré la moitié de mes prénoms et oublié mon nom de famille.
“Numéro de visa … celui-ci ?«, il me demande, pointant sur le visa mauritanien. Je dois lui faire tourner les pages jusqu'à atteindre le visa lecture « République de Guinée » et pas « Ambassade de Mauritanie – Rabat ». Quand je pense le processus long et ardu pour obtenir le visa de droit, alors que je pouvais entrer dans le pays avec un visa expiré mauritanien...
Quand je lui montre le bon numéro de visa, il dit me dit, tout content, "Ah ok. Vous voyez, c'est bien de demander, car on ne sait jamais !“. Puis il me rend mon passeport.
“- Aucun tampon?je lui demande
– No, it’s fine like this. Why, do you want a stamp?
– Hem, … I don’t know, how do you do usually?
– Okay okay …. we’ll put you a stamp.”
Ce n'est pas mon rôle de dicter à la police ce qu'ils devraient faire, mais je pense à la possbilité qu'un agent puisse sauter certaines parties de la procédure officielle afin que d'autres aux postes de contrôle routier puisssent demander un pot de vin. Cependant, il semblerait que celui-ci n'ai aucune idée de ce pour quoi sont fait un passeport et un visa.
Les premiers kilomètres en Guinée sont faits d'une piste de cyclocross-comme, à moitié dans un lit de rivière à sec. La première ville 14 km après le poste frontalier est Sareboïdo.
J'ai changé de pays, mais il n'y a pas beaucoup de changement dans le logement ou dans les activités des gens. Les frontières du pays ont été faites par les superpuissances coloniales sans se soucier des groupes ethniques de toute façon, alors les seules différences entre les deux côtés d'une frontière d'État sont donc les différences introduites par les régimes coloniaux, comme la langue officielle. Il y a peut-être plus en commun entre un Fula en Guinée et un Peulh (= Fula) au Sénégal, qu'entre unFula et un Mandinka, les deux de Guinée.
Je vois plus de vélos que de voitures, ainsi que quelques motos. Les enfants qui sont sur un vélo d'adulte sont assis sur le cadre, car la selle est trop haute. Ou alors, si même le cadre est trop élevé, ils pédalent avec une jambe à l'intérieur du cadre. Les enfants crient à mon passage comme d'habitude. En Guinée je suis, comme tous les gens blancs, un «Porto», en référence au portugais. Mais quand je me rapproche, ils ne me demandent pas de cadeau ni d'argent, ils me saluent juste poliment avec un "Bonsoir monsieur”. C'est un grand changement pour moi. Un autre changement est le foulard que portent sur la tête beaucoup de femmes. La Guinée est beaucoup plus musulmane que la Guinée-Bissau, l'Islam étant la religiion de 85 % de la population.
Je vois aussi la première (mini-) montagne depuis belle lurette ! Je ne suis pas allé au-dessus de 100m au-dessus du niveau de la mer depuis le début du Sahara, il y a trois mois. La Guinée va ramener ces montagnes et si tout va bien, les vues imprenables qui m'ont tant manquées.
J'ai finalement roulé en une journée de Gabu à Koundara, soit 120 km, ce qui est une performance compte tenu des routes en mauvais état. C'était agréable et calme, et j'ai n'eu aucune raison de m'arrêter. Donc je suis déjà dans une ville guinéenne. Ce qui ne veut pas dire qu'il y ait de l'électricité, même si les rues du marché sont éclairées la nuit par des lampes solaires neuves. Il n'y a jamais de courant, mais pour la sono d'une fête, il y en a toujours ! Mon hôtel abrite également un bar, donc ils ont mis le générateur en route pour les lumières et la musique (mais pas pour les chambres de l'hôtel). Les générateurs à essence coûtent très cher, donc ils ne fonctionnent que lorsque l'électricité produite rapporte suffisamment d'argent.
Après avoir tué les cafards qui courent sur mon lit, j'attends le moment où j'arrête de transpirer pour demander un seau-douche. Mais ce moment n'arrivera jamais. Je sue en permanence. C'est comme l'été en Inde, quand on transpire déjà juste après la douche. Je suis vraiment impatient de monter le Fouta-Djalon pour retrouver des températures « normales »...
J’aime bien le choix entre le café noir et le café au lait sucré. On dirait les jihanki 🙂
Salut Branco!
Bizarre, tu fais reference a la chanson prakatatumba et quelques jours après tu te fais voler…loi de l’attraction ou signal ….ou…coincidence..
En Europe c la canicule, 38C hier nearby Baden et 41C en Alsace ou g passé qques jours a la ferme. Pfff.
je vois que tu t eclates! keep the groove 😉
Cheers!
Ps: c vrai, tu ressembles a un Bedouin.
au moins t’a la chance d’avoir un bureau avec la clim (ou bien ?) et d’en profiter regulierement … he he
ps: attention avec la SBB!